Suis je un bon candidat pour pratiquer la médecine esthétique ?

VOS REPONSES SUR UN PANEL DE 350 MEDECINS

1/ je suis médecin, dentiste ? Oui à 100% Pourquoi cette question ? Car aujourd’hui les demandes de formation en médecine esthétique sont plus nombreuses de la part de NON médecins que de médecins. Je reçois quotidiennement des demandes d’esthéticienne, coiffeurs, infirmières, tatoueurs…etc qui souhaitent injecter sans même s’inquiéter de savoir si ces actes leurs sont autorisés. 2/ j’aime faire des soins médicaux ? Plus de 90% ont répondu oui, ce qui heureusement confirme votre attirance vers des soins au contact du patient, ce qui est essentiel en médecine esthétique. 3/ j’ai déjà fait une formation (DU, atelier pratique …) en médecine esthétique ? Oui pour plus de 85% ce qui est très important mais présente un biais non négligeable car on constate que la grande majorité des anciens du DU ne débutent jamais en médecine esthétique pour différentes raisons que nous vous exposerons. 4/ je veux complètement changer de voie professionnelle ? Oui à plus de 90% ce qui confirme l’attirance pour la discipline mais aussi le malaise de nombreux médecins dans leur discipline d’origine. 5/ Je n’ai pas assez de pratique pour exercer en médecine esthétique ? Oui à plus de 90% ce qui reflète bien la forte demande de formations pratiques. Ces formations sont essentielles mais NON suffisantes car on peut être un excellent injecteur et n’avoir aucune clientèle. Il faut le faire savoir… 6/ je n’ose pas parler d argent avec un patient ? Oui à 60% ce qui reflète bien la particularité de cette discipline ou un rapport direct se fait avec le patient sans la participation de la sécu ou d’une mutuelle. Un apprentissage est nécessaire pour appréhender au mieux cette relation nouvelle.

7/ Je me sens pas légitime pour faire de la médecine esthétique ? Réponse mitigée 55/% de oui ce qui confirme que nombreux médecins hésitent dans leur choix bien souvent par manque de formations et ne se sentant pas assez « armé » pour cette nouvelle orientation professionnelle. 8/ Je ne sais pas quel(s) acte(s) pratiquer en médecine esthétique ? Non à 75% ce qui reflète bien l’hésitation de certains sur les actes à proposer à leur patients et surtout sur les formations complémentaires pour offrir un large panel de soins.

9/J’ai peur de ne pas savoir gérer les suites en médecine esthétique ?

Oui à plus de 90%. La crainte numéro UN est de ne pas savoir gérer une complication surtout avec les fillers. Pourtant c’est la gestion des suites simples qui est la plus fréquente et qui nécessite de savoir y répondre.

10/ j’ai peur de perdre mon « âme de médecin » ?

20% ont répondu OUI, ce qui est du à plusieurs facteurs :

• Une image mercantile et moins noble de notre discipline,

• l’idée d’avoir fait de longues études qui ne seront pas mis a profit dans sa pratique,

• Un abandon du système de santé qui manque déjà cruellement de praticiens